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My Mom Jayne - Ce que le temps n'a pas laissé à une mère et à sa fille

Dernière mise à jour : 25 mai

My Mom Jayne - Ce que le temps n'a pas laissé à une mère et à sa fille



Pour être tout à fait honnête, le nom de Jayne Mansfield ne me disait rien avant de voir ce documentaire. J’en connaissais la réalisatrice, Mariska Hargitay, sa fille, mais c’est tout. En général, une des questions que j’ai l’impression qu’on se pose après avoir vu un documentaire sur une personnalité publique est « Est-ce que je connais, à présent, un peu plus cette personne ? ». Mais cette pensée ne m’a pas traversé l’esprit, et ça n’en est pas l’objectif.

Mariska Hargitay nous embarque dans un voyage autour de qui était Jayne Mansfield, la superstar américaine, mais aussi simplement Jayne, sa mère. Il est tantôt glorieux, tantôt périlleux : il est d’une certaine façon tout ce que nous pouvons imaginer quand nous songeons au mode de vie d’une superstar américaine à Los Angeles.


En présence de Mariska Hargitay
En présence de Mariska Hargitay

Mais qui était donc Jayne Mansfield ? À l’aide de photos, d’interviews disponibles au grand public, on suit son parcours et sa montée en succès fulgurante, surtout depuis La Blonde explosive où elle interprète Rita Marlowe. C’est à ce moment que sa carrière prend un tournant. Elle devient Jayne « sex symbol » Mansfield, et incarne face aux médias l’image de la « dumb blonde » que tout le monde veut qu’elle soit. Débile mais sexy. Elle va même jusqu’à prendre une différente voix en public pour tenter de ressembler à Marilyn Monroe. Voix qui, autrefois, agaçait énormément Mariska Hargitay : pourquoi veut-elle se faire passer pour quelqu’un qu’elle n'est pas ? On remarque évidemment que Jayne Mansfield est passée par la même étape que la quasi-totalité des femmes à Hollywood : celle de la création d’une « persona ».

 

Qui se cachait donc derrière cette persona ? Ça, le film ne manque pas de nous le montrer, évidemment.

Jayne la pianiste. Jayne la violoniste. Jayne la mère de quatre enfants. Jayne dont la carrière a explosé à seulement 21 ans. Jayne, la petite fille qui a perdu son père à l’âge de 3 ans. Peut-être pour cette raison, cherchera-t-elle toujours une forme de figure paternelle dans ses relations avec des hommes ? Quelqu’un pour la protéger face à l’implacabilité du milieu du cinéma pour une jeune femme à l’époque (à n’importe quelle époque d’ailleurs).

 

Venons-en aux enfants, et à leurs interviews, puisqu’il s’agit là de témoignages bien plus insolites que de vulgaires extraits d’émissions télé. Grâce à eux, nous découvrons Jayne sous une autre lueur, beaucoup plus intimiste. Cependant, je n’ai pas l’impression que ce que l’on retient de ces entretiens soit des nouvelles informations sur qui était au fond l’actrice. Ce qui en ressort plutôt, c’est justement le manque de précisions.

Le manque de précisions lié au temps, car c’est ce que ces quatre enfants n’ont pas eu. Pas assez de temps, pas assez de souvenirs partagés avec leur mère, surtout pour Mariska, qui n’avait, elle aussi, que 3 ans quand Jayne est morte.

 

Alors certes, la mise en scène peut parfois paraître boursouflée, mais il n’empêche que ce film peut en émouvoir plus d’un. Ainsi, c’est notamment avec Jayne Marie, Mickey Jr, Zoltan, Mariska, mais aussi Mickey Hargitay, le premier amour de Jayne Mansfield, que nous partageons nos larmes, et la mémoire d’une femme aux grands rêves.



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